Oeuvre non trouvée
Gloria Estefan n'est pas seulement cette chanteuse de pop latino propulsée sous les projecteurs par son producteur de mari. Elle est, surtout, et doit être reconnue comme une vraie chanteuse de salsa sachant s'entourer des plus grands musiciens cubains et portoricains de l'époque.
Tour à tour, Cachao, Celia Cruz, Yomo Toro et même Jose Feliciano sont venus l'épauler pour produire un album à la réalisation parfaite.
Mélodies entrainantes, boléros romantiques, instruments aux sons parfaits, choeurs explosifs.
Un disque devenu incontournable malgré un dernier titre "dance" vraiment dispensable.
A noter les deux autres très bons disques : "Mi Tierra" et "Abriendo Puertas" aussi disponibles à la médiathèque.
Les amants crucifiés (Kenji Mizoguchi)
Le réalisateur japonais aux plus de deux cents films et pas moins de chefs-d'œuvre tisse un drame sentimental à la lourde portée sociale.
Il ne dépeint pas simplement un couple adultère mais surtout le japon du 18ème siècle, le triste sort réservé aux femmes et le pouvoir de l'argent.
Dans un tel monde, que reste-t-il pour des amants ?
Un film d'une beauté terrible.
Conte de l'incroyable amour (Anouar Brahem)
Le maître de l'oud tunisien invite ici deux musiciens turcs dans son univers. Magnifique et méditatif.
Joao voz e violao (João Gilberto)
Un album pur et sensuel qui tombe à point pour la Saint Valentin. La guitare discrète de Joao Gilberto sublime sa voix. Sans comprendre le portugais, on peut deviner toute la poésie qui embaume ses textes. Tout simplement merveilleux !
Take Shelter (Jeff Nichols)
Ce film est sublime, l'atmosphère y est pesante et emplie d'un suspense insoutenable. On ne sait pas où l'on va exactement mais on plonge totalement dans l'univers apocalyptique qui hante un Michael Shannon mutique mais néanmoins angoissant. Un très grand film.
Toutes nos envies (Philippe Lioret)
Après Welcome, Philippe Lioret aborde encore un sujet de société délicat et trop peu traité : le surendettement. Certes, on pleure dans ce mélodrame mais on est ravi et subjugué par l'interprétation de Marie Gilain peut être dans son meilleur rôle. Vincent Lindon encore et toujours impeccable.
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