Claude-Marie a trouvé cette nouvelle attachante. Écrite par l’auteur du best-seller
« Le liseur » , elle raconte, tout en subtilité, les mensonges et trahison d’un couple. Elle met surtout en exergue l’importance des « autres ». L’édition présentée ici est en version bilingue, Claude-Marie aime à se rappeler que les œuvres ont une langue originale.

À la fois roman et livre de développement personnel, cette fiction aborde les grands thèmes de la vie. Marie-Gaëlle a été très touchée par ce texte profond à l’écriture sensible. On y parle beaucoup de l’égo et du sens que l’on donne à sa propre existence. C’est un roman initiatique et philosophique.

Malika sait nous faire passer l’humour contenu dans ce roman et celui de Joël Egloff en
contient, comme toujours, beaucoup ! En effet, écriture décalée et humour noir sont les
ingrédients favoris de cet auteur.

Paru au moment du Festival de Cannes 2018, c’est un ouvrage qu’il faut prendre le temps de lire si l’on est sensible au problème du racisme. L’infériorisation systématique et l’érotisation du corps de la femme sont des éléments qui ressortent particulièrement. Tous les témoignages sont intéressants, très bien écrits et apportent, chacun à leur façon, une pierre à l’édifice dans ce combat.

Comment devient-on un monstre ? Quelle est la psychologie des criminels ? Ce livre a
chamboulé Benjamin et l’a amené à se poser beaucoup de questions. Lecture
troublante à laquelle il repense souvent et qui fait l’objet de débats parmi ses amis.

La description des paysages et de la nature est retranscrite dans une écriture poétique et dense. L’hiver s’installe, la menace approche… Blandine savoure lentement la lecture de ce roman tant elle l’apprécie.

« Culottées » est une BD grand format, en 2 tomes, à l’esthétique très soignée, à la technique originale (Photoshop). Son auteur, la pétillante Pénélope Bagieu, nous livre une trentaine de portraits de femmes de toutes les époques et tous les continents. Chanteuse, vulcanologue, bandit, intellectuelle, elles ont un point commun : celui de conduire leur vie comme elles l’entendent. Comprenant entre 6 et 10 pages, chaque portrait raconte la naissance, le milieu social, le contexte historique dans lesquels l’« héroïne » a évolué et les obstacles qu’elle a surmontés. Le résultat est pédagogique, émouvant, drôle, optimiste et montre que chaque acquis est toujours précédé d’un long combat.

L'auteur n'a pas été au bout de son enquête et beaucoup d'incertitudes demeurent autour de cette jeune femme qui a eu un destin tragique. Néanmoins, ce texte exerce une certaine fascination lors de la lecture et tient en haleine.

Cette biographie d'Emil Zatopek, un étrange personnage, racontée de façon neutre et avec beaucoup d'ironie est passionnante. L'écriture de Jean Echenoz est subtile, ce qui n'est pas dit se comprend entre les lignes. Derrière le destin de ce coureur se déroule l'Histoire de la Tchécoslovaquie.

Les thématiques abordées dans ce roman sont intéressantes : les valeurs des villageois, l'écologie, la vie dans les villages. Néanmoins les personnages de Virgile et Agrippine sont top caricaturaux et manquent de profondeur. La fin est un peu trop rapide et, du coup, on sort de cette lecture avec un sentiment mitigé.

Ce roman, car il n'est jamais "gnan-gnan", chronique avec une justesse infinie et beaucoup d'humour les relations petite-fille/grand-mère. Il est d'une grande richesse car la nature y est très présente et la vie sur ces îles très spartiate.

Dans ce roman de l’avocate pénaliste Hannelore Cayre, il y est question d’une mère célibataire, juive pied-noir, embauchée au noir comme traductrice dans un tribunal. Ses contacts avec des trafiquants de drogue conjugués à ses difficultés à boucler ses fins de mois l’amèneront à se lancer dans le commerce du cannabis. Un livre qui dénonce les travers de la justice française, plus prompte à écraser les petites gens qu’à s’attaquer aux puissants.

« Gabacho », c’est le terme qu’utilisent les Mexicains pour parler de ceux de l’autre côté de la frontière, les Américains. C’est aussi le titre du premier roman d’un très jeune auteur du Mexique, récit de la lente intégration aux États-Unis de Liborio, immigré encore mineur qui finira par devenir libraire. À l’image des premières pages du livre qui mettent en scène une bagarre, la langue y est brutale, foisonnante, riche d’expressions argotiques et restitue bien la violence subie par le « héros » qui n’en manque pas moins d’humour et d’autodérision.

Un film documentaire qui nous transporte dans l’URSS des années 1980. Il retrace l’histoire de l’équipe de hockey soviétique, utilisée par le gouvernement comme vitrine du régime et comme arme de propagande. Considéré comme un véritable dieu vivant, le capitaine de l’équipe passe pourtant à l’Ouest en s’installant au Canada où le mode de vie très individualiste lui fera perdre ses illusions.

Le texte de Laurence Cossé reprend chronologiquement toutes les étapes de ce projet phare des années 80 : l’ambition affichée par Mitterrand qui en était à son premier septennat, le concours d’architectes, les incompréhensions entre le jeune architecte danois retenu et l’équipe française du projet, le coût pharaonique des travaux. Découpés en chapitres courts, l’histoire de « La grande arche » est, bien que ponctué de drames, non dénué d’humour.

Ce roman aborde de nombreux sujets comme les religions, la timidité, la mort, l’amitié, les relations filles/garçons... L’auteure, Delphine Valette, ne donne pas de leçon. La discussion est ouverte, chaque personnage donne son avis et exprime ses émotions. Le texte court est construit de manière intelligente, tout en subtilité. Un roman sur la différence et la tolérance, à découvrir !

Un livre émouvant, un hommage à tous les exilés du monde à travers l'histoire de sa famille rapatrié d'Algérie.

Ce livre en forme de conte démarre avec l’histoire d’Alobar. Roi déchu d’un village encore épargné par le christianisme, la découverte d’un poil blanc dans sa barbe, synonyme de déclin, l’oblige à prendre la fuite. Il commence alors un voyage à travers les époques dont il ressortira une réflexion incisive sur la religion, le gouvernement, la part d’animalité en chaque homme, la perte du lien que l’humanité avait avec la nature.
Tom Robbins est une figure de la contre-culture américaine.

Dans ce classique de la littérature italienne, on épouse le point de vue du prince Salina, vieil aristocrate désabusé dont le blason représente un guépard. Le temps, la mort, la sensualité, le basculement d’un monde vers un autre se mêlent dans ce livre qui marque par ses descriptions d’une Sicile immobile bousculée par le débarquement de révolutionnaires républicains.

Martial Kermeur, ex-ouvrier de chantier naval devenu gardien d’un grand domaine dans la rade de Brest, a volontairement poussé dans l’eau Antoine Lazenec, promoteur venu édifier un complexe touristique. Pourquoi ? C’est ce que dévoilera Kermeur tout au long de la confession clairvoyante qu’il fera au juge en charge de son audition. Roman à la prose fluide et à la conclusion magnifique, Tanguy Viel vous apprendra quelle réalité se cache derrière le désormais célèbre « Article 353 du code pénal ».

Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes est une version masculine de Tatie Danielle. Ferdinand est un retraité vivant seul, quitté par sa femme qui lui a préféré le facteur, abandonné par sa chienne écrasée par un camion. Fumer dans les parties communes, refuser le tri sélectif collectif : son plus grand plaisir est d’embêter les voisins de son immeuble ainsi que la concierge, Mme Sanchez. Mais l’arrivée d’une nouvelle famille change la donne. La petite s’attache petit à petit à Ferdinand et le fait s’ouvrir aux autres. C’est cet attachement réciproque qui fait de ce livre sans prétentions un bon choix de lecture pour les vacances.

C’est un palpitant roman d’aventures plein de rebondissements, il y est question, au XVIIIe siècle, d’une jeune orpheline destinée à rentrer dans les ordres qui se met à la recherche de son frère parti pour les Indes et dont elle n’a plus aucune nouvelle. « De tempête et d’espoir » compte deux tomes : « Saint-Malo » et « Pondichéry ».

Un océan, deux mers et trois continents de Wilfried N’Sondé
C'est un livre magnifique sur le plan humain et spirituel, un très beau roman d'aventure. Un véritable coup de cœur !

« Venise n’est pas en Italie » n’est pas seulement le titre d’une chanson de Serge Reggiani, c’est aussi un roman d’Ivan Calberac. Sous la forme d’un journal intime, Émile nous raconte son histoire et celle de sa famille. Ado de 15 ans, sensible et complexé, il vit dans une caravane à Montargis avec son père VRP, sa mère soumise et son frère qui se prépare à rentrer dans l’armée. Il tombe amoureux de Pauline, issue d’un milieu aisé, qu’il aimerait accompagner à Venise où elle doit donner un concert. Sa famille accepte... et décide de l’accompagner. Le voyage est chaotique, le camping miteux, l’adultère s’emmêle mais à la fin Émile aura franchi un cap et accepté sa situation. Un récit drôle, léger mais aussi plus profond qu’il paraît.

Comédie de mœurs iranienne où un homme de Téhéran débarque à Brive-la-Gaillarde pour comprendre pourquoi son père vient d’y mourir d’une crise cardiaque alors qu’il était censé être en Corée.

Dans « La conversion », roman autobiographique de James Baldwin publié dans les années 1950, un adolescent afro-américain de 14 ans vivant à Harlem se confie, tout en s’interrogeant sur son avenir. Le temps d’une nuit, il raconte l’émigration de sa famille du Sud des États-Unis vers le Nord pour fuir les violences raciales, évoque son père prédicateur et la vie familiale, austère, marquée par de nombreux interdits et parle du cinéma qu’il vient de découvrir et qui embellit son existence. Un beau récit introspectif.

Un regard journalistique intéressant et documenté sur le "phénomène" Loana Petrucciani. A travers le portrait sensible de la première gagnante de télé-réalité française, le livre traite de sujets importants : le sexisme présent dans la télé-réalité, le mythe de la "mauvaise" mère, le stéréotype de la bimbo, les violences intrafamiliales... Un ouvrage riche, passionnant et surtout bienveillant !

Les premières pages de « Jusqu’ici, tout va bien » sont assez rebutantes : le protagoniste, adolescent violent, nous apostrophe avec agressivité. Il faut surmonter cette première partie pour suivre l’itinéraire de ce jeune paumé, qui au contact des planches d’un naturaliste découvert à la bibliothèque, fera l’apprentissage du dessin dans lequel il trouvera une forme d’apaisement. Pas d’happy end pour autant dans ce roman, ce qui en fait toute la saveur de la lecture.

Il s’agit d’un recueil de 7 nouvelles dont le point commun est de mettre en scène des hommes seuls, veufs ou abandonnés par leur compagne. Il y est beaucoup question de deuil, de solitude, de rêve, de sentiments profonds, le tout sur fond de chansons mélancoliques des années 70 et 80

« Les buveurs de lumière » de Jenni Fagan nous fait plonger dans une atmosphère de fin du monde. Nous sommes en 2020 et Dylan, jeune londonien ayant grandi dans un cinéma, prend la route vers l’Écosse et les îles Orcades pour s’y séparer des cendres de sa mère et sa grand-mère. Dans un camp de caravanes, il fait entre autres la connaissance de Stella, garçon devenu fille, et d’un taxidermiste. Dans ce roman aux paysages époustouflants, s’entremêlent solidarité, tendresse, poésie et loufoquerie.

« Les attachants », ce sont les élèves défavorisés de la classe de l’école élémentaire dont a la charge Emma, enseignante débutante. Le récit se déroule sur une année scolaire durant laquelle Emma fait l’expérience d’un monde dur, sans pitié qui lui fera remettre en cause la vision romantique de sa vocation. Mais la jeune femme tiendra, grâce aux enfants, à ses relations mi-conflictuelles mi-affectueuses avec le directeur et à sa rencontre avec l’homme de sa vie.

Le polar d’Olivier Norek démarre en Syrie. Là-bas, Adam, officier de la police militaire et opposant clandestin à Bachar Al Assad, est contraint à faire fuir sa femme et sa fille avant de prendre lui-même la route de l’exil. Arrivé seul dans la jungle de Calais, il y découvre l’hostilité entre clans de différentes nationalités, devient le protecteur d’un enfant-soldat africain et avec Bastien, un flic français fraîchement arrivé dans la ville, enquête sur un meurtre commis dans le camp. Dur, marqué par des scènes violentes, ce roman ancré dans l’actualité, parle aussi de la solidarité entre réfugiés.

Avec pour toile de fond la Corse d’avant le tourisme de masse, ce livre raconte l’organisation dans la clandestinité et avec la complicité du général de Gaulle du mariage de l’actrice et militante Jean Seberg avec l’écrivain Romain Gary. Ce qui est fascinant ici, ce sont les personnalités et les destins tragiques de ces deux célébrités. Celui de Gary surtout : fils d’une mère possessive, aviateur héros de la deuxième guerre mondiale, homme à femmes infidèle et affabulateur, il se révèle être torturé, angoissé, très fragile.

Aucune violence physique directe mais un climat glaçant baigne le film « Michael » du cinéaste autrichien Markus Schleinzer. Dans une petite ville ordinaire, un homme apparemment banal, mais en réalité pédophile, retient captif dans sa maison un enfant de 10 ans à qui il fait croire qu’il est orphelin.

On suit Polly qui, suite au naufrage de son entreprise, à celui de son couple et au mariage de sa fille, décide de s’accorder un break et de quitter Plymouth pour une île des Cornouailles. Là, elle se lance dans la fabrication de pains, soigne un macareux, rencontre apiculteur et marins. Se lancer dans une nouvelle vie, développer un goût pour les contacts humains, être heureux avec peu de choses : c’est la philosophie dont ce roman est porteur et c’est ce qui a emballé Thérèse.

Ce livre est super. Il explique tout sur la coccinelle. Le texte est clair et oes illustrations sont jolies. Mes enfants de 2 et 5 ans l'adorent

On ne connaît pas l’auteur des deux livres violents et jouissifs sélectionnés par Madeleine et publiés, anonymement donc, par les éditions Sonatine. « Le livre sans nom » est une enquête policière menée dans un bled sud-américain sur une pierre précieuse et qui conduit à un final explosif.

Ce roman plein de rebondissements alterne entre passé et présent, il décrit des personnages trouvant des espaces de liberté dans les moindres petites choses.

Le « Quatuor » du titre, ce sont quatre amis, musiciens amateurs qui se retrouvent chaque semaine pour jouer ensemble de la musique classique. En filigrane, ce roman porte une critique d’une société libérale renonçant à la culture et abandonnant ses membres les plus âgés. Ce qui a surtout plu à Marie-Mildred dans cette histoire, c’est le plaisir partagé de créer ensemble.

Ce roman dégage une certaine mélancolie, comme souvent chez Olivier Adam. Thérèse a été touchée par la quête de la jeune fille qui est à la recherche de la personnalité de son père.

C’est le récit par le journaliste allemand Stephan Orth de son voyage à travers l’Iran en adoptant le principe du couchsurfing. Il y raconte ses rencontres étonnantes, sa participation à des fêtes pleines d’alcool et de sexe et les situations dangereuses auxquelles il a été confronté à plusieurs reprises (avec les douanes du pays). Ce documentaire sur l’Iran d’aujourd’hui peut se lire aussi comme un manuel pratique avec des conseils sur la manière de marchander ou de déjouer les pièges de l’administration.

« Sans oublier la baleine » commence mystérieusement avec la découverte, au pied des falaises d’un village portuaire, du corps d’un homme nu. L’arrivée et l’intégration progressive de cet ex-analyste financier, concepteur d’un puissant logiciel capable de prévoir événements ou catastrophes à venir, suscite des interrogations et bouleverse la petite communauté. Pour parler de l’emprise de la finance sur nos vies et de la capacité des individus à faire preuve de solidarité quand les événements l’imposent, John Ironmonger a choisi la forme d’un conte philosophique.

Une jeune femme (l’auteure ?) débarque à Los Angeles pour enquêter sur Joseph Keaton. Le comédien et cinéaste fut très tôt associé aux numéros de ses parents, artistes ambulants. Résistant sans mot dire aux chutes volontaires qui déchainaient au music-hall le rire du public, on lui attribua le surnom de « Buster », casse-cou ou chute en anglais. Le roman bascule ensuite sur l’histoire du petit Henri, le demi-frère de la narratrice, enfant handicapé, fragile, qui manque de tomber au moindre souffle de vent et reste impassible face aux souffrances physiques comme aux moqueries. On comprend vite le lien entre ces deux destins, entre ces deux garçons incassables, racontés de manière alternée au cours d’un récit sobre, plein d’émotions, bouleversant...

Deux mondes se confrontent : celui, sédentaire, d’une institutrice installée dans un village de montagnes et celui d’un veuf et de sa fille malade, nomades voyageant en roulotte. Sous l’apparence d’un roman léger à la lecture fluide qui n’a pas peur de l’utopie, sont abordés des sujets aussi sérieux que l’importance de l’éducation et les relations hommes-femmes.

Ecrit par Aldo Naouri, célèbre pédiatre désormais octogénaire, cet essai parle de tous et s’adresse à tous. Il évoque l’enfant présent en chacun de nous mais que l’on refuse parfois d’entendre, persuadé qu’il faut rompre avec l’enfance. Naouri nous parle aussi de son expérience professionnelle et des rencontres qu’il a eues avec des parents et grands-parents venus soigner leurs (petits-)enfants et qui, plus que ces derniers avaient besoin d’être soignés. Le rôle du père aujourd’hui, l’importance de l’autorité, l’éducation, le couple sont les autres thèmes abordés par ce livre.

Entre romance, histoire de famille et drame, on découvre dans ce livre la vie et l'histoire de Sky. C'est incroyable de voir avec qu'elle puissance notre cerveau peut effacer les événements traumatisants de notre mémoire! Je n'arrivai plus à m'arrêter de lire.

Ce Livre raconte l'histoire d'amour de deux jeunes personnes. Mais ce n'est pas qu'une simple histoire d'amour, c'est un combat contre le cancer. En effet, Hazel Grace Lancaster ,l'héroïne est atteinte d'un cancer et Augustus Waters en est un survivant. Ce roman est hilarant, triste et incroyablement captivant. Cela fait trois fois que je le relis et je ne m'en remets toujours pas. Je vous le conseille mille fois!

Pacu Pacu est un poisson qui découvre le monde et apprend au fil de ses découvertes.
Katsumi Komagata est designer de formation, il crée son 1er livre pour enfant à la naissance de sa fille. Ses ouvrages réalisés en papiers colorés sont des livres d’art, il joue avec les superpositions, les découpes. Son univers est toujours très poétique. Le travail de Katsumi Komagata a été souvent récompensé dans le monde entier. A découvrir !

On file vers le Canada. Dans l’Ouest du pays, une énorme panne de courant inexpliquée pousse un jeune mécanicien à tout quitter pour aller retrouver son père qui vit à l’autre bout du pays. Au cours des 4500 kms parcourus émaillés de rencontres, il traverse des paysages désolés tandis que la tension monte petit à petit. Dans ce roman qui fait référence au Minotaure et qui ressemble à un huis-clos tout en se déroulant dans de grands espaces, il est beaucoup question de solitude. Christian Guay-Poliquin concourrait récemment pour le prix des libraires du Québec 2017 avec son deuxième livre, « Le poids de la neige », qui est la suite de celui-ci.

À chaque chapitre de ce livre documentaire correspond le portrait d’une femme marocaine. S’y révèlent la place de la femme dans la législation du pays, les différences dans l’éducation des filles et des garçons ainsi que l’influence des réseaux sociaux sur les comportements et les désirs. Le contraste avec la situation en France, où comparativement les jeunes femmes bénéficient de bien plus de libertés, est frappant.