Sabador
Africando
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Exemplaires
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Description
- Titre(s)
- SabadorSabadorXale bileYay boySama thielyN'diambaaneSama rewTierra tradicionalDoley mbolo
- Auteur(s)
- Africando (Interprète)
- Collation
- 1 CD ; 1 livret
- Centre(s) d'intérêt
- Document critiqué
- Année
- 1994
- Sujet(s)
- Sénégal : MusiqueCuba : Musique
- Genre
- Musique : musiques du monde
- Style musical
- Gambie, Guinées, Mali, Sénégal, Cap-Vert
- Prix
- 13,26 EUR
- Editeur(s)
- Rue Stendhal
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Médias
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Avis
Des lecteurs
le 19 septembre 2017
Dakar-New York-La Havane
Au début des années 90, Ibrahim Sylla , producteur africain et découvreur de quelques-uns des plus grands talents de la musique ouest africaine, décide de revenir à ses premiers amours.
Car, dès les années 50, Cuba veut faire la révolution en Afrique (Le Che et Fidel y feront plusieurs allers-retours). Les liens entre le continent et l’île se resserrant, les artistes cubains inondent alors de leurs 45 tours le continent noir, comme un retour aux origines pour cette musique qui a gardé et revendique son africanité.
Les disques du Trio Matamoros et Guillermo Portabales côtoient alors les artistes country( ??) et plus tard, la vague yéyé.
Les artistes africains affectionnent particulièrement ses sonorités métissées aux confluents de l’Europe, de l’Amérique et de l’Afrique.
Nombre de groupes se forment avec des succès quasi-immédiats. La rumba congolaise vit alors ses années de gloire
- C’est en souvenir de cette époque « bénie » qui voit l’indépendance de plusieurs colonies (écoutez le titre "indépendance chacha" de Grand Kalle) qu’Ibrahim Sylla réunit en 1993, certains grands chanteurs de cette époque mais aussi des talents contemporains détenant le même amour pour cette culture afro-caribéenne.
Le groupe Africando naît alors et sans surprises, de Paris à Dakar en passant par New York, les pistes de danse brûlent aux sons des voix suaves de Medoune Diallo ou rocailleuse de Pape Seck.
Le talent d’Ibrahim Sylla est d’avoir permis aux plus talentueux musiciens cubains et sud-américains d’accompagner ces crooners de plusieurs générations. Le terme de musique afro-cubaine prend alors tout son sens.
On trouve aisément son bonheur dans cet opus, entre les reprises de standards cubains (La Bamba, Moliendo Cafe) et des titres issus du répertoire d’illustres formations africaines (Xale Bile, boléro chanté en wolof et sublimé par Medoune Diallo).
Car, dès les années 50, Cuba veut faire la révolution en Afrique (Le Che et Fidel y feront plusieurs allers-retours). Les liens entre le continent et l’île se resserrant, les artistes cubains inondent alors de leurs 45 tours le continent noir, comme un retour aux origines pour cette musique qui a gardé et revendique son africanité.
Les disques du Trio Matamoros et Guillermo Portabales côtoient alors les artistes country( ??) et plus tard, la vague yéyé.
Les artistes africains affectionnent particulièrement ses sonorités métissées aux confluents de l’Europe, de l’Amérique et de l’Afrique.
Nombre de groupes se forment avec des succès quasi-immédiats. La rumba congolaise vit alors ses années de gloire
- C’est en souvenir de cette époque « bénie » qui voit l’indépendance de plusieurs colonies (écoutez le titre "indépendance chacha" de Grand Kalle) qu’Ibrahim Sylla réunit en 1993, certains grands chanteurs de cette époque mais aussi des talents contemporains détenant le même amour pour cette culture afro-caribéenne.
Le groupe Africando naît alors et sans surprises, de Paris à Dakar en passant par New York, les pistes de danse brûlent aux sons des voix suaves de Medoune Diallo ou rocailleuse de Pape Seck.
Le talent d’Ibrahim Sylla est d’avoir permis aux plus talentueux musiciens cubains et sud-américains d’accompagner ces crooners de plusieurs générations. Le terme de musique afro-cubaine prend alors tout son sens.
On trouve aisément son bonheur dans cet opus, entre les reprises de standards cubains (La Bamba, Moliendo Cafe) et des titres issus du répertoire d’illustres formations africaines (Xale Bile, boléro chanté en wolof et sublimé par Medoune Diallo).