72 rue Gambetta 59110 La Madeleine

Fermé. Réouverture Vendredi à 10:00

Recherche avancée
Couverture de Le camp des autres

Le camp des autres

Thomas Vinau

Gaspard, frigorifié, affamé et blessé, erre dans la forêt en compagnie de son chien. Jean-le-blanc le recueille ; malgré tout, il ne se sent pas en sécurité. L'arrivée de saltimbanques apportant des vipères pour fabriquer des potions confirme ses soupçons de sorcellerie, de folie ou d'escroquerie.

Merci de patientier...

Exemplaires

Merci de patientier

Description

Titre(s)
Le camp des autres
Auteur(s)
Thomas Vinau (Auteur)
Collation
1 vol. (193 p.) ; 19 cm
Centre(s) d'intérêt
Document critiqué
Année
2017
Domaine thématique
Roman français, nouvelle française
Genre
Littérature : philosophique
Identifiant
2-362-79217-X
Langue(s)
français
Résumé
Gaspard, frigorifié, affamé et blessé, erre dans la forêt en compagnie de son chien. Jean-le-blanc le recueille ; malgré tout, il ne se sent pas en sécurité. L'arrivée de saltimbanques apportant des vipères pour fabriquer des potions confirme ses soupçons de sorcellerie, de folie ou d'escroquerie.
Prix
17 EUR
Editeur(s)
Alma, éditeur
Merci de patientier...

Médias

Merci de patientier

Avis

Des professionnels

Par JFP (BIBLIOTHÉCAIRE)
le 06 octobre 2017
Notre rencontre avec Gaspard est abrupte et l’empathie à son égard immédiate. On ne le lâche plus, suivant chaque phase de son initiation, ressentant le froid, la peur, le danger, découvrant l’usage des plantes médicinales, la lecture, la liberté de mouvement. Comme lui, on embarque avec ceux qui ne sont pas dans la norme, qui vivent à la marge par choix ou parce qu’une faute passée les a définitivement mis au ban. L’immersion à leurs côtés, sensorielle, totale, est parfois éprouvante – lecteurs délicats allergiques à la ronce, à l’humus, au sang, aux viscères, à la sueur, à la crasse, à la foudre et aux rampants, passez votre chemin ! L’histoire se déroule dans la France du tout début du 20e siècle mais, comme le confirme l’auteur dans sa superbe postface, elle fait écho au parcours de tous les vagabonds et réfugiés d’aujourd’hui. C’est sans doute pourquoi, à l’image de la forêt qui procure autant de réconfort que d’effroi, ce texte brillant est susceptible de provoquer un effet d’inconfort. Comme une morsure dans nos vies aseptisées, une entaille dans nos schémas de pensée de sédentaires petits bourgeois.
Se connecter